Releve de résultats définitif EP24 PACASEN
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Créé: 10-06-2024
Mis à jour: 10-06-2024
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La mission d’appuis de la Banque mondiale au Projet de Développement Economique de la Casamance (PDEC) est marquée par la signature des accords de financement avec les 07 collectivités territoriales de la région de Sédhiou. La cérémonie de signature a été présidée par Mme Mame Safietou Djamil Gueye Chef de Projet et spécialiste principale en Développement social en présence de tous les maires des collectivités concernées.
C’est une enveloppe de 280 millions FCFA qui est dégagée pour pouvoir répondre dans un premier temps les besoins des populations de ces zones de la région de Sédhiou.
Les projets structurants retenus vont des constructions sanitaires (maternité, poste de santé, case de santé) et scolaires des collectivités territoriales que sont ; Inor, Diaroumé, Bona, Koussy, Diendé, Samine et Dioudoubou.
A en croire Lamine Mané, maire de Samine, « les travaux des projets retenus vont bientôt démarrer et nous nous réjouissons du travail formidable abattu par le PDEC pour répondre à nos attentes ». S’adressant au Chef de Projet, Mame Safietou Djamil Gueye de la Banque mondiale, il a affirmé sa ferme conviction que lors de « votre prochaine mission, vous verrez que nous avons bien travaillé en mettant en place les projets retenus ». Ce à quoi, elle a répondu en donnant l’assurance que la Banque mondiale va veiller à la réalisation concrète de tous les projets. D’ailleurs, elle a envisagé de revenir sous peu en mission pour effectuer des visites de terrain.
Le Coordonnateur du PDEC, Youssouph Badji, s’est réjoui de la signature des accords de financement tout en exhortant les maires de bien travailler dans une bonne cohésion sociale et inclusive en toute transparence en gardant à l’esprit que ce sont les populations dans toutes leurs diversités qui sont concernées.
Le PDEC va procéder aussi dans les jours à venir à la signature d’autres accords de financement avec les collectivités territoriales bénéficiaires des régions de Ziguinchor et Kolda.
Pour rappel, le Projet de Développement Economique de la Casamance (PDEC) intervient dans les trois régions de la Casamance (Ziguinchor, Sédhiou, et Kolda). Il prévoit ainsi de couvrir 60 communes (sur un total de 115). Il se concentrera sur les communes rurales, étant donné que les 9 communes urbaines sont couvertes par le projet PACASEN et seront ciblées en fonction de leur vulnérabilité́ aux risques climatiques et à travers un processus participatif avec les acteurs nationaux, régionaux et locaux. Le nombre total de bénéficiaires (directs et indirects) est la population de ces communes, estimée à̀ 750 000 personnes. Une attention particulière sera accordée aux populations vulnérables dans les zones d’intervention sélectionnées, à savoir les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet intégré « Un Daara, Une Boulangerie mobile, Un Champ du Savoir », le Directeur général de l’Agence de Développement local, s’est rendu, samedi 22 juillet 2023, à Koki, situé dans le département de Louga. Abdoulaye Ndao a s’est entretenu avec le Marabout, responsable de l’Institut Islamique « Cheikh Ahmadou Sakhir Lo » plus connu sous le nom du Daara de Koki.
Au cours de sa visite, le Directeur général de l’ADL a présenté le projet, « Un Daara, Une Boulangerie mobile, Un Champ du Savoir » au Marabout. « La boulangerie mobile permettra aux daaras de développer des activités génératrices de revenus, avec une capacité de fabrication de trois cents pains en deux heures de temps, mais également d’avoir un champ, de le cultiver et les recettes qui seront issues de ce champ-là, vont financer le daara », selon le Directeur général de l’ADL.
Le Marabout, après avoir remercié le Directeur général, Monsieur Abdoulaye Ndao, a aussi formulé des prières pour la réussite du projet.
Après cet entretien avec le marabout, le DG de l’ADL a effectué une visite des différentes salles d’apprentissage de l’institut.
Le Directeur de Cabinet du Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Monsieur Pape Sambaré Ndiaye, a présidé, au nom du Ministre Mamadou Talla, l’atelier de capitalisation du Dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée franco-sénégalaise sur le marketing territorial.
Cet atelier de capitalisation vise à sensibiliser les collectivités territoriales aux enjeux du marketing territorial et à les informer sur les différentes stratégies qu’elles peuvent déployer pour renforcer leur attractivité. Dans son discours, le Directeur de Cabinet a rappelé l’importance du Dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée franco-sénégalaise. « Le Dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée, initié en 2013 et mis en œuvre en 2015, répond aux enjeux de la décentralisation au Sénégal, en accompagnant les collectivités sénégalaises dans l’appropriation des compétences qui leur sont progressivement transférées et dans la mobilisation des moyens financiers nécessaires à leur fonctionnement », a déclaré Pape Sambaré Ndiaye.
Cet instrument mis en œuvre par le Ministère en charge des Collectivités territoriales et le Ministère français de l’Europe et des affaires étrangères a permis « de financer quatre-vingt-huit (88) projets et nombre d’entre eux visent à renforcer l’attractivité des territoires par le tourisme, la promotion culturelle, par la mise en place d’IGP (indications géographiques contrôlées) et autres stratégies économiques pouvant favoriser les investissements », a ajouté le Directeur de Cabinet du Ministre en charge des Collectivités territoriales. Selon lui, « le marketing territorial figure en bonne place dans les projets appuyés, d’où le thème de cet atelier « Marketing territorial, comment développer l’attractivité d’un territoire », qui permettra de valoriser les actions déjà entreprises au Sénégal et de susciter de nouvelles initiatives ».
L’atelier de capitalisation est organisé dans le cadre du Forum économique international de Dakar-Rufisque, ouvert ce matin par Monsieur le Premier Ministre Amadou BA, avec l’appui du Conseil départemental de Rufisque et de la Région Île de France.
Le représentant du Ministre Mamadou Talla a rappelé que « Ces deux partenaires ont bénéficé du Dispositif conjoint en 2020 pour leur projet de « Promotion et marketing territorial de la destination Dakar/Rufisque à l’international » et cet évènement économique vient marquer l’aboutissement dudit projet ».
La rencontre s’est déroulée en présence de Jean François Bockel, Conseiller adjoint de coopération et d’actions culturelles de l’Ambassade de France. Selon lui, « il existe bien d’autres stratégies de rayonnement et de manières de renforcer l’attractivité́ des territoires. Le patrimoine naturel, la présence d’universités et d’étudiants, la spécificité́ d’une production locale, l’histoire et la culture sont autant de matières premières, brutes, à façonner pour développer l’attractivité́ des collectivités ». Pour lui, «si l’expertise territoriale française est sans doute utile aux collectivités sénégalaises, la coopération avec les terroirs sénégalais permet aussi aux collectivités françaises d’enrichir leurs propres politiques de rayonnement.
Cette mission conduite par le Directeur de l’Etat civil, Aliou Ousmane SALL, a démarré par une séance de travail à la Commission de l’Union européenne. Une occasion pour le Directeur de l’Etat civil de présenter les principaux axes de la Stratégie nationale de l’état civil et les réalisations du Programme Nekkal de la Direction de l’Etat civil du Ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires.
L’Administratrice du Fonds Fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique, Mme Nathalie VERNHES et ses collaborateurs ont magnifié les avancées notées dans la mise en œuvre de ce Programme financé par l’Union européenne et ont marqué leur disponibilité à poursuivre l’accompagnement du processus de modernisation de l’ état civil du Sénégal.
Le Secrétaire général du Ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Madame Mame Sané Ndiaye, a présidé, au nom de Monsieur le Ministre des Collectivités Territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Mamadou TALLA, l’atelier de partage et de capitalisation des succès de la mise en place d’un nouveau dispositif de Suivi-Evaluation du Ministère des Collectivités Territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires (MCTADT).
La mise en place de systèmes de suivi-évaluation des stratégies, voire des politiques et programmes publics est aujourd’hui une priorité pour les Etats dans le cadre de la bonne gouvernance. Ces systèmes permettent de rendre compte de l’utilisation des flux financiers reçus et de suivre les résultats progressivement atteints, selon le Secrétaire général.
Dans son discours, elle a rappelé les principes de la Gestion Axée sur les Résultats et la dynamique de performance et d’efficacité qui sont traduits par le Cadre Harmonisé du Suivi-Evaluation institué par le décret 2015-679 du 26 mai 2015 portant création d’un cadre harmonisé de suivi-évaluation des politiques publiques (CASE).
La mise en place de ce système automatisé et unifié de suivi-évaluation et de gestion des connaissances au sein du MCTADT permettra de satisfaire les besoins en informations, en appui à la prise de décision, dans le cadre de la mise en œuvre des politiques de décentralisation, d’aménagement et de développement territorial.
Pour la conception et la mise en place d’un système automatisé de suivi-évaluation conformément aux directives et à la stratégie du Gouvernement du Sénégal en la matière, l’USAID, à travers son programme, a appuyé le ministère en charge des Collectivités territoriales.
Le Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Monsieur Mamadou Talla, a reçu des élus de la région d’Occitanie en France. La délégation est dirigée par Madame Carole Delga, Présidente de la région Occitanie et de régions en France. Au menu de l’audience, le renforcement de la coopération décentralisée Franco-sénégalaise.
Ainsi, différents axes de coopération ont été abordés. Il s’agit entre autres de la sécurité alimentaire, de la mobilité avec le transport scolaire, la formation et l’installation de la Fonction publique locale. Des points de coopération que les deux pays comptent développer davantage.
La Présidente de la région Occitanie a magnifié la politique de décentralisation du Sénégal qui selon elle mobilise des moyens conséquents au profit des collectivités territoriales.
L’Agence de Développement Municipal (ADM) a organisé, lundi, à Dakar, un atelier avec les parties prenantes afin de recueillir leurs avis et suggestions pour actualiser les instruments de sauvegarde environnementale et sociale (Plan d’Engagement Environnemental et Social, Cadre de Gestion Environnemental et Social, Cadre de Politique de Réinstallation, Plan de Mobilisation des Parties Prenantes) Ceci, dans la perspective du financement additionnel de la deuxième phase du Projet de Gestion des Eaux Pluviales et d’adaptation au changement climatique (PROGEPII).
Dans son discours d’ouverture, le Préfet a magnifié l’existence de ce cadre d’échanges et de partage qui a permis la mise à niveau des parties prenantes sur le financement additionnel du programme et l’amorce du processus d’actualisation des instruments de sauvegarde environnementale et sociale.
L’extension des investissements du PROGEP II vers d’autres zones nécessite d’actualiser ces instruments de sauvegarde environnementale et sociale pour prendre en charge les enjeux environnementaux et sociaux des zones ciblées.
Le Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires, Monsieur Mamadou Talla, a présidé, ce matin, l’atelier de partage sur l’harmonisation des interventions en matière de formation des acteurs territoriaux, une activité qui consacre aussi le lancement du processus d’élaboration du Plan sectoriel intégré de formation du département.
La rencontre participe d’une politique de conduite du changement, qui cadre bien avec les missions du Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation, selon le Ministre. Le Ministre a rappelé que la mise en œuvre des politiques de décentralisation et du développement local contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement durable. Et à avec la mise en œuvre effective de la fonction publique locale, il fallait professionnaliser les métiers dans les Collectivités territoriales, définir un statut clair et harmonisé pour les travailleurs, renforcer les compétences des élus, et tout cela, par des formations réellement transformatrices, a déclaré le Ministre chargé des Collectivités territoriales.
En effet, l’Acte 3 de la décentralisation a induit de nouveaux besoins de formation pour les élus locaux et les agents des administrations territoriales appelés à exercer des responsabilités auxquelles ils n’étaient pas toujours préparés. La formation des acteurs territoriaux devient donc un impératif pour réussir la décentralisation, a t-il précisé.
En vue d’harmoniser les interventions, de mutualiser les ressources pour plus d’efficacité et d’efficience dans les actions de formation du département, le Ministre en charge des Collectivités territoriales engage désormais les acteurs, sous la coordination du Centre national de la Fonction publique locale et de Formation, les acteurs à travailler en synergie pour élaborer un Plan sectoriel intégré de Formation (PSIF) qui sera endossé par toutes les structures du ministère lorsqu’il sera validé.
L’ampleur des enjeux et des défis liés à la formation des élus et acteurs territoriaux exige de tous les acteurs d’agir en synergie. C’est pourquoi, selon le ministre, le présent atelier se veut un cadre d’échanges avec les différents acteurs intervenant dans le renforcement des capacités des acteurs territoriaux. A ce titre, il nous donne l’occasion de partager nos différentes expériences en matière de stratégies et méthodes de renforcement des capacités des acteurs territoriaux. Il nous permettra d’échanger, de façon inclusive et consensuelle sur la modalités et conditions d’harmonisation de nos interventions.
Il a profité de cet atelier pour féliciter le Directeur général du Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation, pour les belles actions entreprises depuis l’installation de ses équipes en mars 2022, alors que les conditions ne sont pas encore au rendez-vous.
Le Directeur général du Centre national de la fonction publique locale et de la formation (Cnfplf), Abdou Kadre Ndiaye est revenu sur les fonctions de l’institution qu’il dirige. Dans cet entretien accordé au « Soleil », le directeur de Cnfplf précise que l’objectif de cette entité est de permettre une certaine revalidation des agents des collectivités territoriales.
Monsieur directeur quel est le rôle du Centre national de la fonction publique locale et de la formation (Cnfplf) que vous dirigez ?
Le rôle du Centre national de la fonction publique locale et de la formation peut se résumer autour de deux métiers. Le premier est la mise en forme et aux normes de la fonction publique territoriale et le second est la formation et le renforcement des capacités. Et dans tout processus de développement que cela soit dans les affaires ou l’administration, le facteur humain est déterminant dans la qualité des prestations. Ce centre est un établissement public à caractère administratif.
Récemment vous avez effectué une tournée dans quelques régions du Sénégal. Quel bilan à mi-parcours tirez-vous de cette tournée ?
Pour le moment, nous avons fait les 11régions du Sénégal où nous avons tenu des ateliers régionaux de développement. Il nous reste que la région de Dakar, Thiès et Kaffrine. Le bilan qu’on peut en tirer est que c’était une démarche d’écoute et de partage sur une nouvelle structure qui vient d’être mise en place par le Chef de l’Etat Macky Sall. Même si la fonction publique territoriale est une nouveauté, la formation et le renforcement des capacités ne sont pas de nouvelles activités au niveau technique. Mais il faut noter que sous le format du centre, avec des fonctions dédiées, des missions spécifiques précises, c’était important pour nous d’avoir une démarche inclusive au niveau des acteurs dans le domaine de la décentralisation.
La gestion des ressources humaines de qualité est le tendon d’Achille des collectivités territoriales pour mener à bien les politiques de décentralisation. Qu’est-ce que le centre propose comme solution ?
Nous avons pour mission de leur apporter une expertise en matière statutaire, de gestion des carrières, de couverture médicale et sociale, de gestion de la retraite et d’avancement d’administration et de gestion du personnel en général. Cela part du recrutement du personnel c’est-à-dire la définition et l’affinement dans le cadre du recrutement, jusqu’au départ à la retraite. En résumé, c’est tout le cycle de vie de l’agent qui est ciblé. Il faut noter aussi que nous ne devons pas nous substituer aux collectivités territoriales en vertu du principe de libre d’administration, non plus nous substituer au commandement territorial qui, en vertu du Code général des collectivités territoriales dans des domaines bien spécifiques, s’occupe du contrôle de légalité.
Depuis des mois, les agents des collectivités territoriales sont en grève. Que peut-on espérer du centre pour que pareilles situations ne se produisent ?
La grève a un fondement légitime et légal qui vise l’article 29 et 30 de la loi 2011 sur la fonction publique locale qui stimule que toute valorisation au niveau de l’Etat central des agents doit être répercutée au niveau des agents de la fonction publique locale en vertu du principe de parité. Maintenant, dans les modalités de prise en charge, ces revalorisations doivent normalement revenir aux exécutifs territoriaux qui sont des employeurs au sens du droit du travail. Maintenant compte tenu de certaines difficultés, l’Etat est obligé d’accompagner ce processus. Et c’est pourquoi le ministre en charge des collectivités territoriales Mamadou Talla, sur instruction du Président de la République Macky Sall a pris un arrêté pour mettre en place un comité de collecte pour gérer cette crise. Ce comité est inclusif car l’intersyndical est représenté et il est présidé par moi-même. Nous devons boucler nos travaux d’évaluation des effectifs théoriques de la fonction publique territoriale pour permettre à l’autorité d’apprécier l’impact de cette revalorisation au niveau central, qui est légitimement réclamée par les travailleurs des collectivités territoriales et identifié en fonction de la cartographie et du régime de chaque collectivité quelles sont celles qui peuvent prendre en charge ou non ces revalorisations. Nous comprenons l’impatience de l’intersyndicale, mais ils sont dans d’excellentes dispositions.
Six mois depuis la création de ce centre, quelles sont les actions menées ?
Durant ces six mois, nous avons pu mettre en place des équipes techniques, un facteur déterminant de la réussite. Nous avons pu aussi élaborer notre plan stratégique de développement sur 5 ans, un manuel de procédure. Nous avons fait des activités de relations publiques d’informations et de sensibilisation. Dans le domaine de la fonction publique territoriale, nous avons commandité et conduit quelques études dont le plus déterminant est lié au cahier de charge pour un système d’information des ressources humaines territoriales. Car le charme de cette fonction publique, à la différence de cette fonction publique centrale, nous avons qu’un seul employeur et les ministères sont des utilisateurs. L’enjeu pour nous, c’est de trouver un mécanisme opérant qui puisse permettre de gagner du temps. Et nous envisageons d’avoir ce système d’information des ressources humaines territoriales.
Nous avons aussi consolidé le fichier national des agents de la fonction publique territoriale sur la base des commissions ad hoc d’intégration. Nous sommes en train de mettre en place un comité pour mettre à jour certaines dispositions de la loi de 2011 notamment au niveau du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale où ce n’était pas encore l’avènement du centre. Donc il ne pouvait pas être dans le dispositif institutionnel. Nous avons réalisé un certain nombre d’études du plan stratégique parce qu’il y a des questions judiciaires sur lesquelles beaucoup de rapports diagnostic avaient déjà structuré un certain nombre de problématique au niveau de ces métiers. C’est une étude sur le dispositif d’assurance qualité.
Qu’est ce qui est prévu dans le cadre de la capacitation des agents du secteur ?
On a commandité une étude sur un dispositif de formation initiale et continue. Le centre a un important projet sur la digitalisation de la formation. Un programme spécial de formation qui est destinée aux nouveaux exécutifs territoriaux est aussi élaboré. Le centre a aussi hérité du suivi technique et opérationnel des programmes de formation du Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (Pacasen). Dans le cadre des ateliers régionaux de développement, nous avons en gestation une démarche collaborative qui sera actée par une convention et nous faisons de même aussi avec les autres services de l’Etat au niveau décentralisé ou déconcentré. Au niveau interne, nous avons également élaboré deux guides dont celui d’administration et de gestion du personnel qui sera le livre de chevet de tous les managers des ressources humaines dans les collectivités locales. Il retrace, modélise et standardise l’ensemble des actes auxquels un manager des collectivités locales peut être confronté, avec aussi des références. L’objectif est d’asseoir cet espace territorial et garder la quintessence de la décentralisation. La finalité de la collectivité, c’est de proposer des prestations aux populations par rapport au domaine de compétences.
Quelles sont les perspectives du centre ?
Nous avons un plan stratégique qui est notre tableau de bord. Dans ce plan stratégique, nous avons un certain nombre d’actions prioritaires, dont d’audit social du fichier des collectivités territoriales pour mettre en corrélation et en épreuve le profil post emploi et l’utilité. L’objectif c’est de promouvoir la gestion axée sur les résultats, la reddition des comptes entre autres. Nous avons en perspective conformément à la loi, l’organisation de concours parce que la fonction publique territoriale, on y accède par concours. Ce principe s’inscrit dans une démarche de professionnalisation. Nous avons également la démarche d’harmonisation de la masse salariale qui passe par le traitement des fiches de paie pour promouvoir l’équité avec le principe de la standardisation des émoluments entre les acteurs de différentes collectivités. Nous avons tous ces chantiers en vue. Sur l’aspect formation, nous avons en ligne de mire la délivrance d’une formation diplômante. Nous avons beaucoup de requalification et de repositionnement de carrières dans les collectivités territoriales. Et tout cela, nous voulons le faire à travers un mécanisme de la digitalisation.
Propos recueillis par Amadou Maguette NDAW