𝐋𝐚 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐨𝐫𝐢𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞́𝐞 𝐚𝐮 𝐏𝐚𝐜𝐚𝐬𝐞𝐧
Si la phase initiale du Pacasen a contribué au développement de certaines collectivités territoriales avec des financements divers, la nouvelle orientation (2025-2026) sera axée sur la résilience climatique des territoires. Un atelier de sensibilisation a réuni, hier, les acteurs à Dakar.
La prochaine phase du Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (#Pacasen) va surtout renforcer la résilience climatique au sein des territoires. C’est, en tout cas, le souhait exprimé, hier, par les autorités lors de l’atelier de sensibilisation des acteurs territoriaux sur l’orientation climatique du financement additionnel du #Pacasen.
« L’heure est venue de redéfinir nos approches et de repenser notre stratégie de lutte contre le changement climatique. C’est la raison pour laquelle, la territorialisation de l’action climatique, par une meilleure implication des Collectivités territoriales et des autres acteurs territoriaux, devient un levier essentiel », a expliqué, hier, Amadou Manel Fall, directeur de cabinet du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires. Selon lui, au Sénégal, les effets du changement climatique se font sentir à travers « la récurrence des inondations, la manifestation de pluies courtes et abondantes, la dégradation des sols, la hausse du niveau de la mer, etc. ». Tout en saluant la mise en place du Pacasen qui s’est avéré être « un instrument de grande utilité » pour les communes du Sénégal, Pape Songde Diop, représentant du président de l’Association des maires du Sénégal (#Ams), estime que cette nouvelle orientation du programme va contribuer à l’édification de villes durables. « Il nous faut donc agir localement pour impacter globalement », a noté le maire Gandiaye. Selon Marième Lo de l’Agence française de développement (#Afd), il s’agit, dans cette nouvelle orientation du Pacasen, d’inciter les collectivités territoriales à s’intéresser au réchauffement climatique, une problématique qui interpelle tout le monde. « Il nous appartient alors de faire tout pour que les collectivités territoriales élaborent des projets verts », a-t-elle fait savoir. Toutefois, Amadou Manel Fall estime que les réponses aux défis climatiques doivent tenir compte des spécificités de chaque commune ainsi que des réalités propres des différents pôles territoires. Le financement additionnel du Pacasen d’une année (2025-2026) est doté de 110 millions de dollars, soit 70 milliards de FCfa. L’Ida (Banque mondiale) va contribuer pour 50 millions de dollars, l’Afd pour 33 millions de dollars. La part de l’État du Sénégal est évaluée à 27 millions de dollars.
1026 projets réalisés en cinq ans
Initié par l’État du Sénégal dans le but d’appuyer le processus de décentralisation, le Pacasen, dans sa phase initiale (2018-2024), a permis la création de 1026 projets durant les cinq dernières années. Selon Mansour Bocoum, le coordonnateur national du programme, parmi ces projets réalisés, on dénombre 243 écoles, 89 postes et centres de santé et 117 infrastructures urbaines. L’État du Sénégal a été appuyé dans ce programme par la Banque mondiale et l’Afd. Une enveloppe de 130 milliards de FCfa a été mise au profit de 124 collectivités territoriales.

Arrêté fixant la liste des conditions minimales obligatoires (CMO) et des indicateurs de performance (IdP) donnant accès a l’enveloppe « allocation performance du Fonds d’Equipement des Collectivités territoriales (FECT) pour l année 2025
Arrêté fixant la liste des conditions minimales obligatoires (CMO) et des indicateurs de performance (IdP) donnant accès a l’enveloppe « allocation performance